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Comprendre et calculer l’emprise au sol dans votre projet de construction

Publié le 14 décembre 2023

Si vous avez un projet de construction d’habitation, il est important de connaître la différence entre la surface de plancher et ce que l’on nomme l’emprise au sol de la construction. Nous vous expliquons et détaillons ici, tous les éléments à prendre en compte ou à exclure lors du calcul de l’emprise au sol.

Qu'est-ce que la surface d'emprise au sol ?

La surface d’emprise au sol d’une construction est la projection verticale du volume d’une construction sur un terrain. Autrement dit, c’est l’équivalent de la surface au sol d’une construction, vue d’un point en hauteur. La surface comprend notamment l’épaisseur des murs extérieurs, mais également les débords et surplombs. Cependant, les débords de toiture et les marquises, non soutenus par des poteaux, ne sont pas pris en compte pour le calcul de cette surface. La surface d’emprise au sol est à dissocier de la surface habitable qui correspond quant à elle, à la surface réelle dans laquelle les occupants vont vivre au quotidien. La surface habitable d’un logement représente ainsi la surface de plancher construite après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escaliers, gaines, et embrasures de portes et de fenêtres.

Comment calculer la surface d'emprise au sol ?

La surface d’emprise au sol est exprimée en mètre carré. Pour la calculer, il faut multiplier la longueur par la largeur de chaque élément de la construction puis les additionner ensemble. Il faut inclure la surface de l’habitation, l’épaisseur des murs extérieurs, les surplombs comme les balcons, et tout autre élément soutenu par des poteaux. Cependant, il faut savoir que l’on doit exclure du compte la surface de plancher des éventuels étages d’une construction.

Les éléments à inclure dans le calcul : bâtiments principaux, annexes et dépendances

Pour calculer cette surface d’emprise au sol, voici les éléments à prendre en compte : les bâtiments principaux, les balcons, les terrasses surélevées (qui, comme leur nom l’indique, ne sont pas à même le sol), les pergolas (hormis la surface qu’elles abritent si elles ont déjà été comprises dans le calcul), les garages fermés (indépendants ou accolés à la construction), les piscines (sauf cas particulier soumis aux conditions du Plan Local d’Urbanisme), les escaliers extérieurs ou toute autre construction sur le terrain (à savoir les dépendances et annexes).

Les éléments à exclure du calcul : cours, jardins, espaces de stationnement

Tout élément qui n’est pas une construction n’est pas à prendre en compte dans le calcul de la surface d’emprise au sol. Ainsi, un espace de stationnement, une cour, des jardins, une clôture, un portail, un débord de toiture et une marquise non soutenue par des poteaux, etc., sont exclus du calcul.

Emprise au sol pour les terrasses

Dans le cas des terrasses, celles-ci ne sont à prendre en compte dans le calcul que si elles sont construites par un procédé de surélévation au sol. Les terrasses de plain-pied ne constituent donc pas d’emprise au sol.

Le coefficient d'emprise au sol

Le coefficient d’emprise au sol est un coefficient fourni par l’administration locale (mairie, direction départementale de l’équipement). Il donne une indication sur la surface constructible d’un terrain par rapport à sa surface globale. Cette information est à consulter dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme), sous forme de zones.

Importance et impact sur les projets de construction

La surface d’emprise au sol d’un projet et le coefficient d’emprise au sol sont des paramètres à prendre en considération avant tout lancement de projet de construction. Que ce soit la construction d’une nouvelle maison sur un terrain vierge, ou l’ajout d’une construction sur votre terrain (du type terrasse, piscine, garage, annexe…). En fonction de la surface d’emprise au sol de votre future construction, il vous faudra peut-être effectuer une demande auprès de votre mairie. La demande peut être un permis de construire ou une simple déclaration préalable de travaux.

Découvrez les étapes et démarches pour l’agrandissement de votre maison.

Comment les municipalités l’utilisent pour évaluer les projets

Le coefficient d’emprise au sol permet de limiter le bétonnage total d’une parcelle de terrain. Défini en amont, par zones, au sein des villes, il permet alors aux mairies d’avoir une base précise pour évaluer votre futur projet de construction.

FAQ Emprise au Sol : nos réponses à vos questions

Qu’est-ce qui compte dans l'emprise au sol ?

Tout élément qui constitue une construction ou qui peut être projeté comme surface au sol. Cela comprend les bâtiments principaux, les annexes, les balcons, les terrasses surélevées, les garages et d’autres éléments cités plus haut.

Comment augmenter l'emprise au sol ?

Une nouvelle construction, accolée à votre maison ou non, augmentera son emprise au sol.

Quelle différence entre surface et emprise au sol ?

La surface d’une construction tient compte de sa surface de plancher. Elle se mesure donc à partir des murs intérieurs, et tient compte de la surface des étages de la construction. La surface d’emprise au sol, quant à elle, constitue la projection verticale du volume d’une construction (vue d’en haut). Elle inclut alors l’épaisseur des murs extérieurs, les débords et surplombs (balcon, garages…), excluant donc les surfaces des éventuels étages d’une construction.

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