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L’isolation phonique d’un mur mitoyen

Modifié le 9 septembre 2024

Améliorez votre tranquillité en limitant les nuisances sonores des voisins ou de la rue grâce à l’isolation phonique des murs mitoyens ou intérieurs. Découvrez nos conseils d’experts pour un confort acoustique optimal.

Vous souhaitez faire des travaux d’isolation chez vous ? Sachez que depuis le 1er janvier 2023, les logements ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique doivent obligatoirement créer un Carnet d’information du logement (CIL). En choisissant CLÉA, le 1er Carnet d’information du logement en France, vous pouvez centraliser gratuitement l’ensemble des informations utiles de votre habitat.

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Pourquoi isoler phoniquement un mur ?

Selon le Baromètre QUALITEL, le bruit est l’une des principales sources de nuisances pour les habitants de logements collectifs. Cela s’explique en partie par une qualité acoustique des constructions anciennes qui n’est généralement pas suffisante pour permettre une bonne cohabitation, en particulier pour les bâtiments construits entre 1900 et 1970. Des travaux d’isolation en rénovation sont souvent nécessaires pour réduire les bruits dans ces bâtiments.

Dans les bâtiments construits après 1970, l’isolation phonique est prévue dès la construction. La première réglementation acoustique a effectivement été mise en place en 1970 et renforcée en 1996. Cependant, ces réglementations n’étaient pas toujours respectées, ce qui a conduit en 2013 à imposer aux maîtres d’ouvrage de réaliser des mesures acoustiques systématiques à la réception des ouvrages et de fournir une attestation acoustique de prise en compte de la réglementation en vigueur.

Les personnes vivant en appartement ne sont pas les seules à subir les nuisances sonores de leurs voisins : 30 % des Français, dont 23 % des habitants en maison, reconnaissent avoir déjà connu des tensions avec leurs voisins jugés bruyants.

Le manque d’isolation acoustique est d’ailleurs le deuxième plus fort sujet d’insatisfaction des Français en matière de qualité de leur logement. De plus, le fait de partager des murs mitoyens avec ses voisins accentue le problème puisque les bruits se diffusent encore plus facilement à travers des structures communes.

Le niveau de bruit généré par les équipements techniques des bâtiments neufs est encadré par la réglementation acoustique française (arrêté du 30 juin 1999). Ainsi, par exemple, le niveau de bruit généré par une chaudière individuelle ne doit pas dépasser 35 dB (A) dans les pièces principales et 50 dB (A) dans la cuisine.

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Les différents types de bruits à isoler

Il existe différents types de bruits dans un logement, selon leur provenance :

  • les bruits aériens intérieurs issus des conversations, des cris, des pleurs, de la musique, de la télévision, etc. ;
  • les bruits aériens extérieurs, qui regroupent les nuisances des transports, l’animation dans la rue, les voix, etc. ;
  • les bruits d’impact ou de choc, plus ou moins intenses suivant le revêtement de sol (pas, objets qui tombent, meubles déplacés, etc.) ;
  • les bruits des équipements (chauffage, VMC, machine à laver, ascenseur, etc.) ;
  • les bruits provenant des parties communes qui se réverbèrent (pas, voix, portes, etc.).

Les bruits aériens se propagent par l’air avant de faire vibrer les parois du logement qui, à leur tour, transmettent les vibrations à l’air du logement mitoyen. Pour les bruits solidiens, qui regroupent les bruits d’impact ou de choc et les bruits des équipements, le fonctionnement est différent : la paroi soumise à un choc entre en vibration et fait ensuite vibrer l’air des locaux voisins.

Mais alors, quels sont les bruits qui passent par les murs mitoyens ?

Les bruits aériens intérieurs produits chez vos voisins se propagent par vibration dans l’air mais aussi par les parois (planchers, murs, cloisons). Les bruits de choc et les bruits d’équipements peuvent aussi se diffuser dans les parois verticales.

 

L’isolation des murs s’avère donc un point d’attention essentiel pour gagner en confort acoustique. D’autant plus si une isolation par l’extérieur avec rénovation de la façade et pose d’isolant thermo-acoustique a été entreprise. En effet, en améliorant l’isolation vis-à-vis des bruits extérieurs comme le trafic routier, les nuisances sonores issues de l’intérieur du bâtiment et des voisins se ressentent plus qu’avant.

L’acoustique est une science complexe : il ne suffit pas d’isoler le mur mitoyen pour bloquer tous les sons provenant de votre voisinage. Généralement, l’isolation des murs qui vous séparent de vos voisins ne constitue qu’une des facettes de l’isolation acoustique.

Il faut garder en tête que la propagation du bruit a lieu de différentes façons et par différents supports et que celle des ondes sonores dans un mur peut avoir lieu en transmission directe ou latérale. Le bruit peut ainsi passer par la façade si elle est légère, par le plafond si on est au dernier étage ou encore par le plancher quand il s’agit de bruits d’impact. Pour avoir une bonne isolation phonique chez vous, il faut traiter tous les points d’entrée du bruit par des méthodes d’isolation adaptées, parmi lesquelles l’isolation des murs mitoyens, l’isolation du sol ou l’isolation du plafond.

Pour connaître le cheminement du bruit qui vous dérange au quotidien et choisir un matériau isolant doté d’un bon indice d’affaiblissement acoustique, il est conseillé de vous tourner vers un acousticien. Il saura diagnostiquer votre logement et vous proposer les solutions techniques adéquates pour lutter contre le bruit.

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Comment isoler acoustiquement un mur mitoyen ?

L’isolation phonique par doublage sur ossature

La technique la plus courante et la plus performante pour isoler un mur mitoyen ou un mur intérieur consiste à réaliser une contre-cloison constituée d’une ossature métallique fixée au sol et au plafond, dans laquelle on peut placer un absorbant acoustique (isolant thermo-acoustique fibreux) tel qu’une laine minérale de 45 mm minimum. Un parement en plâtre de type BA13 est ensuite fixé sur l’ossature pour assurer l’isolation acoustique. C’est d’ailleurs surtout cette plaque qui isole du bruit, plus que le matériau à l’intérieur de la contre-cloison.

Cette méthode de doublage sur ossature est très efficace pour l’isolation d’un logement mitoyen car la paroi intérieure est ainsi désolidarisée du mur mitoyen grâce à un vide d’un centimètre entre les montants et le mur, réduisant donc la transmission des ondes sonores. Pour une isolation réussie et sans fuite, il faut accorder un grand soin à l’étanchéité entre les plaques et au pourtour de la cloison.

Quels sont les avantages du doublage sur ossature ? L’isolement aux bruits aériens est amélioré de 5 à 10 dB et la résistance thermique est également renforcée. L’efficacité de ce traitement est d’autant plus importante que les murs sont mauvais en acoustique (parois maçonnées de faibles épaisseurs, par exemple en briques, mâchefer, etc.). De plus, vous pouvez facilement passer les câbles et gaines derrière la contre-cloison, ce qui permet d’obtenir un rendu plus esthétique sur vos murs. Enfin, cette technique d’isolation est possible sur tous les types de murs, même ceux non plans ou irréguliers.

Attention, malgré une performance acoustique élevée pour une faible épaisseur, ce doublage des murs séparatifs mesure environ 7 cm, ce qui empiète nécessairement sur la surface habitable de la pièce.

Si votre voisinage est particulièrement bruyant, le doublage sous ossature peut être renforcé :

  • en augmentant la taille de la lame d’air entre le mur et la contre-cloison ;
  • en ajoutant des plaques de plâtre ou de placo supplémentaires (3 au maximum) ;
  • en choisissant des plaques plus lourdes comme des dalles ou des panneaux « acoustiques » (mais l’amélioration sera plus faible que les deux points précédents).

Pour une efficacité optimale de votre isolation acoustique, il se peut qu’il soit également nécessaire d’isoler les parois latérales appuyées sur le mur mitoyen.

L’isolation phonique d’un mur mitoyen à coller

L’autre technique régulièrement utilisée pour isoler phoniquement les murs, mitoyens ou non, consiste à coller un doublage acoustique directement sur le mur support au moyen de plots de colle. Il s’agit de panneaux isolants 2 en 1 constitués de laine minérale ou de polystyrène élastifié, collés en usine sur une plaque de plâtre.

Ces doublages collés sont réservés aux murs plans et en bon état, et se collent à même le mur à isoler. Si les murs sont en mauvais état, une reprise du mur support peut être nécessaire pour préserver l’efficacité isolante du dispositif.

La technique par doublage collé étant moins performante que l’isolation sous ossature, il faut privilégier une épaisseur de doublage d’au moins 10 cm d’épaisseur (soit 8 cm d’isolant acoustique) pour obtenir une absorption notable des nuisances sonores. La surface habitable est donc réduite en conséquence.

En revanche, cette méthode d’isolation est plus simple et rapide à mettre en œuvre et elle évite le tassement dans le temps de l’absorbant acoustique placé dans les contre-cloisons, même si elle ne permet pas l’intégration de réseaux. Cette technique est surtout utilisée dans la construction neuve et peu en rénovation.

L’isolation avec peinture anti-bruit

Certaines marques proposent de la peinture conçue pour réduire la propagation des sons. Est-ce que ces peintures dites insonorisantes, anti-bruit ou acoustiques fonctionnent vraiment ? Pleine de promesses, la peinture acoustique a malheureusement une action quasi nulle sur l’isolation acoustique.

Rapide et gain de place, la pose de peinture phonique ne remplacera donc jamais les bénéfices d’une véritable isolation acoustique des murs réalisée par doublage sur ossature ou doublage collé.

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Quel isolant choisir pour les murs ?

Isolant minéral, isolant naturel ou organique : vous avez plusieurs options d’isolants acoustiques pour les murs mitoyens de votre logement. Choisissez-le en fonction de ses performances isolantes et du type d’isolation entrepris (doublage sur ossature ou doublage collé).

Dans le cas de doublages sur ossature, l’isolant doit être poreux : il faut qu’il laisse passer l’air mais avec une certaine résistance pour atténuer chaque onde sonore.

Dans le cas de doublages collés, il doit être souple, par exemple en laine minérale ou en polystyrène élastifié, et non rigide comme le polystyrène standard et le polyuréthane.

Les laines minérales

Laine de verre et laine de roche peuvent être utilisées pour isoler des murs d’un point de vue acoustique. Ces laines minérales incombustibles présentent également de bonnes performances thermiques, ce qui les rend très complètes pour un prix raisonnable. La laine de verre et la laine de roche peuvent être utilisées comme isolant phonique en doublage sur ossature et en doublage collé.

La mousse polyuréthane

Le bardage double peau monobloc ou « panneau sandwich » consiste à insérer une couche isolante entre les deux faces d’un mur.

C’est généralement de la mousse en polyuréthane haute densité – économique et facile à installer – qui est utilisée pour réaliser ce procédé.

Si le budget le permet, il est recommandé de privilégier les isolants minéraux ou les isolants biosourcés, plus écologiques.

Les isolants biosourcés

Les laines d’origine végétale ou animale de type laine de chanvre, fibre de bois, liège expansé, laine de mouton ou ouate de cellulose présentent des caractéristiques isolantes similaires aux laines minérales, mais à un prix généralement supérieur. Ces isolants biosourcés et écologiques peuvent donc être mis en œuvre en remplissage de contre-cloison pour l’isolation phonique d’un mur, lorsqu’ils sont suffisamment poreux, mais avec une résistance suffisante pour une bonne réduction du bruit.

Le polystyrène élastifié

Grâce à un procédé d’élastification qui le rend plus souple que le polystyrène classique, le PSEE ou polystyrène élastifié est un matériau couramment utilisé dans les panneaux acoustiques destinés à la méthode d’isolation par doublage collé. Attention, le PSE non élastifié est à éviter absolument car il a tendance à dégrader l’isolation acoustique d’un mur.

« Plus c’est lourd, plus ça isole »

En-dehors du matériau utilisé pour l’isolation acoustique, la masse du mur joue un rôle important car plus un matériau est lourd, plus il détient de bonnes performances isolantes. Cela signifie qu’un mur en béton banché isole mieux qu’un mur en brique creuse.

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Comment bien choisir l’isolant thermique de son logement ?

Équipements & Matériaux
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Quel coût pour l’isolation acoustique d’un mur ?

Selon une étude de l’UNTEC (Union nationale des économistes de la construction) d’octobre 2017 pour l’Association QUALITEL reprise dans le guide de rénovation acoustique, l’isolation acoustique d’un mur avec ossature métallique, plaque de plâtre BA13 et laine minérale de 45 mm coûte en moyenne 45 € HT par m². Ce prix moyen concerne uniquement les travaux d’isolation, indépendamment d’autres prestations (étude acoustique, désamiantage ou déplombage éventuel, intégration des réseaux électriques, peinture…) pour un appartement de 70 m² minimum et d’accès facile.

Pour une contre-cloison plus épaisse avec 100 mm de laine minérale (laine de verre ou laine de roche) sous une plaque de BA13, il faut compter environ 55 € HT par m².

L’ADEME a également effectué une étude des opérations de rénovation en 2018 afin de fournir des fourchettes de prix pour la réalisation de l’isolation intérieure, qui peut également jouer le rôle d’isolation acoustique si l’isolant utilisé a des propriétés thermo-acoustiques. Sur les 102 chantiers pris en compte, le prix au m² pour l’isolation des murs par l’intérieur est compris entre 18 € HT et 112 € HT (matériel et main d’œuvre compris), avec une moyenne à 55 € HT le m².

Ces fourchettes de prix sont indicatives car le budget à prévoir pour l’isolation de votre mur mitoyen dépend des critères de votre projet de rénovation :

  • la surface à isoler en m² ;
  • la méthode d’isolation choisie, le doublage collé étant une méthode moins onéreuse que l’isolation avec ossature métallique ;
  • le matériau isolant utilisé : les laines minérales et produits issus de la pétrochimie sont généralement moins chers à l’achat que les isolants biosourcés ;
  • la main d’œuvre : les tarifs peuvent être très variables d’une entreprise à l’autre et même d’une région à l’autre (en Ile-de-France, les coûts s’avèrent sensiblement plus élevés, jusqu’à 20% par rapport au reste de la France). N’hésitez pas à demander plusieurs devis et à faire jouer la concurrence.
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Les aides pour isoler un mur

Pour vos travaux d’isolation acoustique d’un mur mitoyen, il n’y a pas d’aides spécifiques. Cependant, il existe des aides financières pour isoler les murs thermiquement, en sachant que les matériaux isolants utilisés et les techniques d’isolation peuvent être les mêmes pour une isolation phonique d’un mur et pour une isolation thermique des murs par l’intérieur (ITI).

Bon à savoir : il existe plusieurs sites qui permettent de simuler le montant de vos aides financières comme France Rénov’ ou Oscar.

Les aides pour les travaux d’insonorisation à proximité d’un aéroport

Si vous vivez à côté de l’un des 10 principaux aéroports de France (Bâle-Mulhouse, Bordeaux-Mérignac, Lyon-Saint-Exupéry, Marseille-Provence, Mulhouse-Bâle, Nantes-Atlantique, Nice-Côte d’Azur, Paris Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Toulouse-Blagnac), vous pouvez prétendre à une aide financière à l’insonorisation par l’exploitant des aéroports.

Cette aide permet de financer l’étude acoustique de votre logement et la réalisation des travaux d’isolation, qui peuvent inclure l’isolation des murs. Elle est toutefois octroyée dans la limite de certains plafonds selon si vous vivez en appartement ou en maison.

Voir plus

Diagnostic Bruit et Plan d’Exposition au Bruit (PEB) des aéroports

Documents
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Choisir un professionnel de l’isolation phonique

Le choix de l’acousticien

Avant d’entamer des travaux d’isolation phonique, la phase de diagnostic acoustique est indispensable et il est fortement conseillé de vous tourner vers un acousticien afin d’assurer l’efficacité de votre rénovation. L’acoustique étant une discipline très technique, sans l’expertise d’un professionnel du sujet, vous risquez effectivement d’entreprendre des travaux inutiles.

Pour vous aider à choisir un acousticien ou un bureau d’études acoustiques près de chez vous, vous pouvez vous tourner vers le CidB (Centre d’information sur le Bruit) qui dispose d’un annuaire de professionnels habilités à réaliser des diagnostics et études acoustiques.

Le choix de l’artisan pour l’isolation phonique d’un mur mitoyen

Pour réaliser vos travaux d’isolation acoustique, vous pouvez vous tourner vers un plâtrier-plaquiste, expert de la pose de cloisons et d’isolants phoniques, ou vers un artisan spécialisé dans l’isolation acoustique. Pour vous aider à choisir en toute confiance, sachez que les entreprises et artisans peuvent obtenir des qualifications QUALIBAT, gages de leur savoir-faire et de leurs compétences dans ces domaines :

  • Qualification 4132 – Plaques de plâtre (technicité confirmée) ;
  • Qualification 4133 – Plaques de plâtre (technicité supérieure) ;
  • Qualification 7212 – Isolation et traitement acoustique (technicité confirmée) ;
  • Qualification 7213 – Isolation et traitement acoustique (technicité supérieure).

Quel que soit votre choix, privilégiez un professionnel certifié RGE, gage de qualité et condition indispensable pour accéder à certaines aides financières pour la rénovation énergétique.

FAQ : nos réponses à vos questions

Quelle est la meilleure isolation d'un mur mitoyen ?

La méthode la plus efficace et la plus courante est le doublage sur ossature avec un isolant fibreux et une plaque de plâtre BA13.

Quel type d'isolant est le plus adapté pour l'isolation phonique des murs ?

Les laines minérales (verre ou roche) sont les plus utilisées pour l’isolation phonique des murs, mais les isolants biosourcés sont une alternative écologique. Le choix du matériau se fait en fonction des spécificités de votre logement.

Est-ce que l'isolation phonique est aussi thermique ?

L’isolation phonique peut contribuer à l’isolation thermique. En utilisant des matériaux tels que le liège expansé ou une sous-couche acoustique, on obtient une réduction du niveau sonore et une amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, réduisant ainsi les déperditions de chaleur.

Découvrez d'autres guides pour vous aider dans la rénovation acoustique de votre logement

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