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Isolation des murs par l’intérieur (ITI) : techniques et bénéfices

Modifié le 5 mars 2024

Pour les amateurs de rénovation et les soucieux d’écologie, l’isolation thermique des murs par l’intérieur (ITI) constitue une solution phare pour faire des économies de chauffage et créer un habitat plus respectueux de l’environnement. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les techniques, les avantages, les inconvénients, les coûts associés, et les potentielles aides financières pour ce type de travaux.

Vous souhaitez faire des travaux d’isolation chez vous ? Sachez que depuis le 1er janvier 2023, les logements ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique doivent obligatoirement créer un Carnet d’information du logement (CIL). En choisissant CLÉA, le 1er Carnet d’information du logement en France, vous pouvez centraliser gratuitement l’ensemble des informations utiles de votre habitat.

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Pourquoi isoler les murs par l’intérieur ?

La majorité des logements français ont été construits avant 1974, c’est-à-dire avant la mise en place de la première réglementation thermique. Par conséquent, à défaut d’avoir été rénovés, ils sont peu, voire pas isolés et donc très énergivores : c’est l’image de la passoire énergétique ou passoire thermique, dont les pertes de chaleur sont délétères pour la facture de chauffage.

Pour vivre dans un logement basse consommation, réduire vos factures de chauffage et de climatisation, et gagner en inertie thermique, l’isolation est une priorité.

L’isolation peut se faire selon plusieurs techniques d’isolation et dans plusieurs zones du logement :

  • la toiture, la sous-toiture et la charpente ;
  • l’isolation des combles perdus comme des combles aménagés ;
  • les fenêtres ;
  • les sols, les planchers et les murs, qui représentent 20 à 25% des déperditions thermiques dans un bâtiment non isolé.

Pourquoi les murs extérieurs constituent la deuxième source de déperdition de chaleur après les toitures ? Parce qu’ils sont en contact avec l’extérieur et que des transferts de chaleur se font naturellement entre l’air extérieur et l’air intérieur de l’habitation. Plus la surface de votre mur extérieur est grande et plus les déperditions thermiques sont conséquentes en période hivernale. C’est pourquoi poser un isolant sur les murs constitue un moyen efficace de réaliser des économies. L’isolation des murs périphériques du logement s’effectue donc en ajoutant des matériaux isolants contre les parois verticales du bâtiment donnant sur l’extérieur ou un local non chauffé afin de créer une barrière thermique.

L’isolation des murs par l’intérieur (ITI) est un axe de rénovation énergétique prioritaire qui apporte plusieurs bénéfices  :

  • Des économies d’énergie considérables effectuées sur le chauffage l’hiver et, le cas échéant, la climatisation l’été. Avec une isolation des murs par l’intérieur, le bâtiment présente une meilleure étanchéité à l’air. Les déperditions de chaleur et les infiltrations d’air extérieur diminuent fortement, ce qui a un impact sur la consommation d’énergie.
  • Un confort thermique accru tout au long de l’année. En effet, dans un logement bien isolé, il fait moins froid l’hiver et moins chaud l’été. Plus particulièrement, l’isolation des murs permet de réduire l’inconfort induit par un air chaud ambiant et les parois froides d’une pièce.
  • Un entretien moindre grâce à une réduction des risques de condensation et des impacts qu’elle peut avoir sur les revêtements muraux et fenêtres (à condition de coupler isolation et système de ventilation efficace).
  • Une plus-value patrimoniale avec un meilleur classement sur l’étiquette énergie du diagnostic de performance énergétique (DPE).

Une amélioration de l’isolation phonique vis-à-vis des bruits aériens extérieurs si le type d’isolant choisi détient des vertus thermo-acoustiques, comme c’est le cas pour les laines minérales (laine de verre et laine de roche) et certaines laines biosourcées (laine de chanvre et laine de bois).

Pour optimiser les performances énergétiques de votre logement, nous vous conseillons d’intégrer l’isolation des murs intérieurs dans une démarche de rénovation globale. Vous pouvez ainsi coupler ces travaux avec d’autres travaux d’isolation, le remplacement de vos fenêtres ou le remplacement de votre système de chauffage. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de vous rapprocher d’un conseiller France Rénov’.

Isolation phonique : comment en finir avec les nuisances sonores ?

Guide de rénovation
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Isolation d’un mur par l’intérieur : dans quel cas la privilégier ?

Vos murs sont-ils suffisamment isolés  ?

Pour repérer si votre maison ou votre appartement nécessite des travaux d’isolation thermique, commencez par consulter le DPE (diagnostic de performance énergétique) de votre logement. La classe énergétique indiquée permet d’avoir une première idée de l’isolation de votre bien. Le document propose également des recommandations de travaux visant à améliorer l’isolation, et plus généralement, la performance énergétique de votre habitation.

Ensuite, faites un état des lieux de votre logement et posez-vous les questions suivantes  :

  • Avez-vous froid chez vous, même lorsque vous mettez le chauffage ?
  • Vos murs périphériques sont-ils froids l’hiver malgré le chauffage (effet paroi froide) ?
  • Ressentez-vous parfois des courants d’air, notamment à proximité des murs et autour des fenêtres et des portes d’entrées ?
  • Payez-vous des factures de chauffage très élevées en hiver ?
  • Voyez-vous des traces d’humidité, de condensation ou des moisissures sur les murs ?

Si vous répondez oui à l’une ou plusieurs de ces questions, vous vivez sûrement dans un logement peu ou mal isolé au niveau des murs, ce qui a un impact mesurable sur vos factures énergétiques.

L’étape de l’état des lieux n’est pas à négliger car elle permet d’évaluer précisément le niveau et le type d’isolation nécessaire pour remédier aux déperditions thermiques et à d’éventuels problèmes d’humidité. Sans ça, vous risquez de réaliser des travaux non adaptés et moins efficaces.

Pour confirmer vos doutes et obtenir des préconisations personnalisées de travaux, vous pouvez également faire réaliser un audit énergétique.

L’utilisation d’une caméra thermique à infrarouge peut aussi vous permettre de constater l’efficacité de votre barrière isolante et la présence éventuelle d’un ou de plusieurs ponts thermiques au niveau de la jonction entre les murs et les plafonds ou les combles.

Isolation : les avantages d’un rupteur de pont thermique

Projets

Isolation des murs par l’intérieur ou isolation des murs par l’extérieur  ?

Pour isoler les murs de votre habitation, il existe deux méthodes différentes  :

Dans le premier cas, la pose d’un isolant se fait contre les parois intérieures du bâtiment alors que dans le second, le matériau isolant est posé du côté extérieur des murs périphériques via une isolation sous bardage, sous enduit de finition, sous vêtures/vêtages ou encore via une isolation par l’extérieur à double mur.

Comment savoir quel type d’isolation est le plus approprié dans votre cas  ? Les deux solutions sont très efficaces d’un point de vue thermique, mais s’adaptent plus ou moins bien à la configuration des logements.

L’isolation intérieure des murs est particulièrement recommandée dans les cas suivants  :

  • Quand la façade (aspect extérieur des murs) du logement est en très bon état et ne nécessite pas de rénovation.
  • Quand la façade du logement possède une esthétique qu’on ne veut pas ou qu’on ne peut pas modifier afin de respecter le Plan local d’urbanisme (PLU).
  • Quand l’architecture du bâtiment est très découpée avec des façades non continues (retraits de façades, terrasses ou loggias en retrait), les performances de l’isolation par l’extérieur sont réduites à cause d’un manque de continuité de l’enveloppe isolante et de la multiplication des ponts thermiques.

En définitive, si votre logement n’a pas besoin d’un ravalement de façade, tournez-vous vers l’ITI plutôt que vers l’isolation extérieure.

Important

Une bonne isolation doit toujours être associée à une ventilation efficace (ventilation mécanique contrôlée simple flux ou VMC double flux). En effet, l’isolation des murs renforce l’étanchéité du logement et réduit les échanges d’air avec l’extérieur donc les pertes de chaleur. C’est pourquoi il est nécessaire de compenser par un système de ventilation efficace afin de renouveler l’air intérieur et d’évacuer l’humidité ambiante et les polluants.

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Comment isoler efficacement un mur par l’intérieur ?

L’isolation intérieure des murs sous ossature métallique

Quand les murs ne sont pas parfaitement plans et possèdent des irrégularités, il est conseillé d’opter pour une isolation avec ossature. Cette ossature métallique est constituée de lisses qui maintiennent les fourrures verticales en parties haute et basse.

L’isolant est placé directement contre le mur et maintenu par l’ossature sur laquelle se fixe la plaque de finition, en général une plaque de plâtre ou de placo.

L’isolation sous ossature est une solution qui s’adapte à tous les murs, aussi bien dans le neuf qu’en rénovation. Avec cette méthode, l’artisan peut faire passer les gaines techniques et les tuyaux derrière la plaque de plâtre sans percer l’isolant, ce qui permet d’avoir un rendu plus esthétique et d’éviter de faire des saignées dans les murs.

Cette technique est particulièrement adaptée à l’isolation d’un mur mitoyen qui nécessite une isolation acoustique de qualité.La paroi intérieure est ainsi désolidarisée du mur mitoyen, réduisant la transmission des ondes sonores.

Afin d’éviter le risque de condensation dans les parois, une membrane d’étanchéité ou un pare-vapeur peut être intercalé entre l’isolant et la plaque de finition. Cet élément étanche à l’air et à la vapeur d’eau vise à supprimer les déperditions thermiques et les moisissures.

Le plus souvent, l’isolant thermique est utilisé sous forme de panneaux semi-rigides ou de rouleaux. Il s’agit généralement de laine minérale (laine de verre et laine de roche) et parfois d’isolant biosourcé (fibre de bois, laine de chanvre, ouate de cellulose, etc.). Si vous avez besoin de combiner isolation thermique et acoustique (phonique), sachez que les laines minérales détiennent de bonnes performances thermo-acoustiques.

De façon exceptionnelle, l’isolant en vrac peut être insufflé ou projeté sur le mur pour combler des vides d’air.

L’isolation intérieure des murs par doublage collé

Si vous possédez des murs réguliers et parfaitement plans, l’isolation par doublage collé est conseillée. C’est d’ailleurs la technique la plus utilisée dans l’habitat neuf.

Rapide et facile à réaliser, cette méthode consiste à coller un panneau isolant rigide directement sur le mur, à l’aide de plots de colle ou de mortier adhésif. Les panneaux de doublage sont constitués d’une plaque isolante solidarisée avec une plaque de parement (plaques de plâtre).

L’un des atouts de cette technique est que les panneaux sont « deux en un » et servent simultanément d’isolant et de parement intérieur en plaque de plâtre. Il existe différents modèles de parement pour s’adapter par exemple aux pièces humides, aux besoins d’isolation vis-à-vis de la vapeur d’eau ou du bruit. En revanche, l’intégration des gaines électriques et tuyaux n’est pas facilitée avec cette technique d’isolation.

Les isolants les plus fréquemment utilisés pour cette technique sont :

  • Le polystyrène expansé (PSE), isolant issu de l’industrie pétrochimique qui a de bonnes performances thermiques mais de mauvaises performances acoustiques ;
  • Le PSEE (polystyrène élastifié) qui a les mêmes propriétés thermiques que le PSE classique mais fournit de meilleures performances au niveau phonique ;
  • La mousse polyuréthane (PUR), autre produit pétrolifère qui propose de bons résultats thermiques mais détériore l’isolation acoustique du mur ;
  • La laine de verre, d’origine minérale, qui offre les meilleures performances acoustiques tout en ayant de bonnes performances thermiques ;
  • La laine de roche, qui a des propriétés similaires à la laine de verre et fait, comme elle, partie des isolants naturels.

Si tous ces matériaux sont reconnus pour leurs qualités isolantes, il est vivement recommandé de demander conseil à un professionnel Reconnu garant de l’environnement (RGE) pour choisir le plus adapté aux spécificités de votre logement. Il pourra également vous orienter quant au fait de savoir si une seule couche d’isolant est suffisante, pour une maison parfaitement isolée (inertie thermique optimale), ou s’il faut mettre en place des isolants minces pour maximiser l’efficacité du matériau traditionnel.

L’isolation d’un mur intérieur par lame d’air ou l’isolation avec contre-cloison maçonnée

En-dehors des deux techniques d’isolation les plus courantes (sous ossature et par doublage collé), vous pouvez aussi rencontrer l’isolation avec lame d’air et l’isolation avec contre-cloison maçonnée.

Dans le cas de l’isolation avec lame d’air, des panneaux isolants rigides en PSE, PUR (mousse polyuréthane) ou laine minérale sont fixés sur des tasseaux en bois imputrescible ou en métal, ce qui permet de créer une lame d’air entre le mur et l’isolant. Cette zone de vide non ventilée est nécessaire seulement dans un nombre de cas limité  :

  • Quand la paroi est poreuse (mur en pierre tendre, pisé, torchis, pierres jointoyées à la chaux…) ;
  • Quand le mur est très exposé aux intempéries.

La lame d’air doit faire 2 cm minimum et doit être présente sur toute la longueur du mur. Elle a pour but de maintenir l’équilibre hydrique du mur. D’ailleurs, le doublage mis en place doit posséder un pare-vapeur entre l’isolant et le parement afin d’éviter que de la condensation se forme entre le mur et l’isolant.

Une dernière technique d’isolation existe pour les murs : la contre-cloison maçonnée. Cette solution consiste à placer un isolant lambda contre le mur, puis à monter un mur devant pour emprisonner l’isolant. Généralement, le mur a une épaisseur de 5 cm et se compose de carreaux de plâtre ou de briques plâtrières (cœur en briques creuses, revêtu d’un enduit en plâtre).

C’est une solution plus coûteuse que les autres techniques de doublage mais elle permet d’avoir une finition à base d’enduit, très différente esthétiquement d’une plaque de plâtre. Cela permet aussi de s’adapter à un mur présentant des irrégularités.

Bon à savoir

Avant de vous lancer dans l’isolation de vos murs par l’intérieur, vérifiez qu’ils sont sains (sans salpêtre, moisissures, etc.) et qu’ils ne souffrent pas de problèmes d’humidité. Un mur humide doit d’abord être traité avant d’être isolé.

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Isolation des murs par l’intérieur : les avantages

Performance thermique accrue, confort amélioré, facture énergétique en baisse et augmentation de la valeur immobilière du logement : les bénéfices de l’isolation des murs sont incontestables. Mais quels sont les avantages de l’isolation thermique par l’intérieur par rapport à l’ITE  ?

Voici les principaux avantages de l’ITI par rapport au fait d’isoler sa maison ou son appartement par l’extérieur :

  • Budget du chantier en moyenne inférieur ;
  • Suppression de l’effet de condensation sur les parois froides ;
  • Camouflage des gaines électriques dans les cloisons pour des murs plus esthétiques ;
  • Amélioration de l’isolation phonique si les matériaux isolants ont des performances thermo-acoustiques comme la laine de verre, la laine de roche, la fibre de bois, la laine de chanvre ou le PSE élastifié.
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Isolation des murs par l’intérieur : les inconvénients

Attention toutefois, l’isolation thermique par l’intérieur (ITI) présente aussi des désavantages qu’il faut avoir en tête avant de choisir cette solution  :

  • Réduction de la surface habitable du logement (exprimée en mètres carrés), car le doublage isolant posé à l’intérieur fait en moyenne 12 à 15 cm d’épaisseur, voire plus selon les matériaux sélectionnés, affectant l’épaisseur du mur isolé ;
  • Traitement plus difficile des ponts thermiques situés en partie basse et partie haute des liaisons plancher/mur et plafond/mur et des liaisons refend intérieur/mur. La qualité de la pose est essentielle pour limiter au maximum ces ponts thermiques, également présents au niveau des menuiseries ;
  • Confort d’été moins performant en ITI qu’en ITE. En effet, l’isolant situé à l’extérieur du logement (ITE) bloque les apports solaires en cas de forte chaleur, contrairement à l’isolant placé à l’intérieur (ITI) ;
  • Nécessité d’intégrer les réseaux électriques ;
  • En cas de rénovation intérieure, chantier contraignant qui peut rendre le logement inhabitable le temps des travaux ;
  • Décoration intérieure et revêtements muraux à refaire (en cas de rénovation).
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Isolation des murs par l’intérieur : combien ça coûte ?

Le budget à prévoir pour une isolation par l’intérieur dépend de plusieurs critères, notamment  :

  • La surface des murs à isoler ;
  • La technique d’isolation sélectionnée : le doublage collé est une méthode moins onéreuse que l’isolation avec ossature métallique, qui reste elle-même moins coûteuse que la contre-cloison maçonnée ;
  • Le type d’isolant sélectionné : les laines minérales et matériaux issus de la pétrochimie sont généralement moins coûteux que les isolants biosourcés ;
  • La main d’œuvre nécessaire à la pose d’un isolant : d’une entreprise de travaux à une autre, les tarifs peuvent différer. Comparez les devis et contactez d’anciens clients pour vous faire un avis.

L’Anah (Agence nationale de l’habitat) a réalisé des estimations sur le coût de travaux d’isolation par l’intérieur pour une maison de plain-pied de 100 m² ayant 8 à 9 fenêtres (15 m² de surface vitrée). Pour cet exemple, une isolation de tous les murs donnant sur l’extérieur est estimée entre 6 000 et 12 000 € TTC.

Pour une isolation par l’intérieur de la moitié des murs, cela équivaudrait à la fourchette 2 500 – 5 000 € TTC. Notez que l’isolation des murs par l’intérieur est un chantier moins cher que l’ITE qui nécessite plus de matériel et notamment l’installation d’un échafaudage ou d’une nacelle.

L’ITI représente donc un investissement, mais il est possible de bénéficier d’aides financières pour ces travaux. Pour avoir une estimation du budget à prévoir pour votre projet d’isolation, renseignez-vous auprès des conseillers France Renov’.

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Existe-t-il des aides financières pour l’isolation des murs ?

Les travaux d’isolation des murs permettent d’améliorer les performances énergétiques de votre logement. Ils sont éligibles à plusieurs aides.

Bon à savoir : pour simuler le montant des aides financières dont vous pouvez bénéficier, plusieurs sites existent comme France Rénov’ ou Oscar.

Budget et aides financières : que faut-il savoir pour financer vos travaux de rénovation ?

Guide de rénovation
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Isolation des murs par l’intérieur : FAQ

Quel isolant thermique pour les murs intérieurs  ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte dans le choix d’un isolant thermique  :

  • Le coefficient de conductivité thermique «  λ  » qui exprime la faculté d’un matériau à conduire la chaleur. Plus le lambda λ est petit et plus le matériau est isolant (les matériaux isolants courants ont un coefficient compris entre 0,024 et 0,038 W/m.K). Selon la réglementation thermique, un matériau est considéré comme isolant dès que son coefficient de conductivité thermique est inférieur à 0,065 W/m.K
  • La résistance thermique R exprimée en m².K/W et qui se calcule avec le rapport de l’épaisseur (en mètres) sur la conductivité thermique λ du matériau. Plus son épaisseur est grande et son coefficient de conductivité faible, plus la résistance thermique d’un matériau est grande et plus le matériau est isolant.
  • Les épaisseurs des isolants, qui varient grandement d’un matériau à l’autre.

Pour avoir des isolants de qualité et performants, fiez-vous à la certification ACERMI. Elle atteste que des contrôles ont été effectués sur la résistance thermique, la conductivité thermique, le comportement à l’eau, le comportement mécanique et, selon les cas, la réaction au feu du matériau. Les produits certifiés ACERMI sont donc bien conformes aux normes européennes et sont classés selon leur niveau de performance à partir du classement ISOLE.

Comment bien choisir l’isolant thermique de son logement ?

Équipements & Matériaux

Y a-t-il besoin d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable de travaux pour réaliser l’isolation par l’intérieur  ?

Non, contrairement à un chantier d’ITE entraînant un changement esthétique de l’aspect extérieur du bâti (pose d’un bardage par exemple), l’isolation des murs par l’intérieur ne nécessite pas de démarche administrative (déclaration préalable de travaux ou permis de construire).

Quel est le meilleur matériau pour l’isolation des murs intérieurs ?

Le choix de l’isolant utilisé pour vos travaux dépend de plusieurs facteurs et doit prendre en compte les spécificités du logement. Il est possible d’utiliser des laines minérales comme la laine de verre ou la laine de roche, mais aussi des isolants biosourcés comme les fibres de bois.

Combien coûte en moyenne l’isolation d’un mur intérieur ?

Le coût varie en fonction du matériau isolant utilisé, de la surface à isoler, des spécificités de votre logement (nombre de fenêtres et portes), mais aussi de la main d’œuvre. Il est donc difficile de donner un coût précis pour ces travaux. Nous vous conseillons de faire appel à plusieurs professionnels et de comparer les devis.

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