Extérieurs : que vérifier quand vous visitez un logement ?

Voici les principaux aménagements extérieurs à contrôler lors d’une visite de logement  :

Il faut d’abord savoir s’il s’agit d’une maison individuelle (maison mitoyenne ou non) ou d’un logement collectif : appartement en rez-de-jardin, appartement en étage ou maison en copropriété. En effet, en fonction du type d’habitat, l’espace extérieur prend différentes formes (jardin, balcon, terrasse, parking) et ne doit pas se contrôler de la même manière au cours de la visite.

Vous avez peut-être la chance d’avoir un jardin. Dans ce cas, comme vous en êtes le seul utilisateur, il est logique que son entretien soit à votre charge ! Cependant, pour ce qui concerne les haies végétales en clôture de terrain type thuyas ou laurier, l’entretien revient au propriétaire des haies : vous ou votre voisin.

Vous pouvez toujours faire appel à des paysagistes qui pourront vous aider à faire l’aménagement de jardin que vous souhaitez ou à un jardinier pour l’entretien de l’espace extérieur et la taille des haies.

On distingue deux types d’extérieurs :

• les parties communes ;
• les parties privatives qui peuvent comprendre un balcon, une terrasse et un espace en rez-de-chaussée ou en rez-de-jardin.

S’il est agréable d’avoir accès à un espace extérieur, vous devez faire attention aux mauvaises surprises. Selon sa nature et sa taille, un extérieur peut nécessiter un investissement en temps et en argent plus ou moins important. Lorsque vous visitez le bien, n’hésitez pas à vous renseigner sur les obligations qui incombent aux copropriétaires de ces espaces verts. Cela vous permettra de savoir comment se répartissent les frais qui y sont liés. Pensez également à vérifier la qualité des matériaux utilisés pour l’aménagement extérieur : une terrasse en bois ne nécessitera pas les mêmes frais d’entretien qu’une terrasse carrelée ou en béton, par exemple.

Dans certains cas, vous pouvez y avoir accès, comme l’ensemble des habitants de la résidence. Dans le règlement de copropriété il est mentionné si les occupants peuvent se promener, jouer, s’y installer, jardiner, y faire et stocker du compost.

Attention, si les jeux sont autorisés, le jardin peut être source de nuisance sonore. Si vous êtes sensible au bruit, il est nécessaire d’y prendre garde dès la visite.

Quand le jardin est partagé, les coûts le sont également. Généralement, ils sont répartis entre les copropriétaires. Dans les charges, vous paierez donc votre part pour l’entretien des espaces verts qui sera assuré par une société extérieure ou par le gardien de l’immeuble.

Un jardin peut aussi devenir une source de conflits avec vos voisins. Si le logement collectif dispose d’un terrain, il est essentiel de demander le règlement de copropriété. Y seront inscrits vos droits mais aussi vos devoirs quant à l’utilisation du jardin. Les règles d’usage et d’entretien y sont également détaillées. Vous pourrez vous y reporter si elles ne sont pas respectées.

Dans certains cas, des parties de la parcelle peuvent être réservées à certains occupants. À vous de vous renseigner sur les parcelles accessibles, et celles qui ne le sont pas.

Des outils de jardinage peuvent parfois être laissés à disposition des occupants. Si ce n’est pas le cas, il faudra vous en procurer pour participer à l’entretien de la parcelle.

La première chose à faire est de vérifier la superficie du jardin

Commencez par vérifier qu’elle est bien conforme à celle présentée dans l’annonce. Vous devez également faire attention à certains critères   : état général, entretien, taille des plantations, vis-à-vis, orientation. Autant de paramètres qui pourront avoir un impact sur votre confort et vos dépenses futures.

Lors de la visite, surveillez attentivement les délimitations du jardin

Généralement bornées par des clôtures, les limites du terrain déterminent la superficie de votre jardin par rapport à la rue et au voisinage. Il est possible de délimiter un terrain de plusieurs façons :

• Avec un mur de soutènement en pierres, en briques ou en béton. Dans ce cas, prenez connaissance de l’état général du mur, de la maçonnerie.

• Avec une clôture métallique, végétale, en bois ou en PVC. Vérifiez que la clôture entoure bien le jardin et n’est pas abîmée. Un grillage troué, une clôture trop basse ou cassée n’est ni esthétique, ni rassurante. La changer ou la réparer engendre des coûts.
• Si la clôture végétale est constituée d’épineux, bonne nouvelle   : ils constituent une excellente protection naturelle contre les intrusions, à condition d’être suffisamment hauts.

Si les logements collectifs sont dotés d’une terrasse ou d’un balcon, contrôlez plusieurs paramètres :

• fluidité de la circulation,
• facilité d’accès,
• orientation/exposition au soleil,
• possibilité d’ajouter un parasol, une pergola, une tonnelle…
• présence de vis-à-vis,
• état de l’éclairage extérieur,
• possibilité de créer un espace paysager, etc.

Prêtez également une attention particulière aux arbres.

Avec leurs branchages et leurs feuilles, ils peuvent porter une ombre sur vos balcons, terrasses et façades. Les arbres feront alors barrage à la lumière et votre logement peut perdre en luminosité, particulièrement les étages inférieurs d’immeubles. Cependant, la présence des arbres peut aussi être un plus l’été, lors des canicules, car ils contribuent à rafraîchir l’air et apporter de l’ombre.

Il est important de vous sentir en sécurité dans votre futur logement.

Identifiez les dispositifs installés pour éviter les intrusions, surtout s’il s’agit d’un rez-de-chaussée.

Une clôture, un gardien ou un portail renforcé peuvent être un rempart contre d’éventuels voleurs.

Lors de votre visite, renseignez-vous sur l’éventuelle présence   :

• d’un système anti-intrusion,
• d’un système de télésurveillance,
• de lumières de sécurité,
• d’un détecteur d’ouverture sur les portes et fenêtres,
• d’une alarme volumétrique qui détecte toute présence indésirable dans un volume défini.

Une fois que vous avez fait le tour des équipements, identifiez les zones qu’ils contrôlent. Il est aussi essentiel de comprendre leurs modes de fonctionnement, certains étant manuels et d’autres fonctionnant grâce à un programmateur.

Assurez-vous que des garde-corps sont présents et que leur hauteur est suffisante pour prévenir le risque de chute.

Dans une maison individuelle, un espace dédié au stationnement de la voiture peut être présent à l’intérieur de la propriété. La voiture peut aussi être garée dans des garages et box. Ne les oubliez pas lors de vos visites.

Dans le logement collectif, des emplacements pour les voitures peuvent être prévus. Mais il existe différentes manières d’organiser le parking. Les places peuvent être à l’air libre ou couvertes. Elles peuvent également être en placement libre ou bien attribuées.

Demandez quel box, quelle place ou quel garage correspond au logement que vous visitez.

Plus l’emplacement est proche de l’entrée ou de la sortie, plus il est pratique au quotidien.

La propreté des lieux et la facilité d’accès sont des éléments non négligeables. Vous serez confrontés à ces problématiques au quotidien.

Même si la visite a lieu en journée, pensez à repérer les éclairages. Une place de parking dans la pénombre est moins pratique et moins sûre qu’une place bien éclairée.

Même chose pour les obstacles autour de la voiture   : faites attention aux murets, aux trottoirs ou aux piliers. Plus ils sont nombreux, plus il sera difficile de manœuvrer et de garer le véhicule.