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Santé

Particules : comment les limiter pour améliorer la qualité de l’air intérieur de votre logement ?

Publié le 21 août 2020

L’air de votre intérieur est plus pollué que l’air extérieur. Parmi ses polluants, les particules, que l’on retrouve dans tous les logements, sans exception, à des concentrations plus ou moins élevées. Elles ont un réel impact sur votre santé. Nos experts vous livrent leurs recommandations pour les limiter et respirer un air plus sain chez vous !

Quasi invisibles à l’œil nu, les particules sont des poussières, de minuscules morceaux de matière aux impacts réels sur la santé. Elles peuvent provenir de l’extérieur et être issues des activités comme le trafic routier, l’industrie, l’agriculture, la combustion – ou être d’origine naturelle, comme l’érosion des sols ou le pollen. Elles sont également produites dans votre logement lors de vos activités domestiques. Composées de carbone, de silice, de soufre et de traces de métaux, les particules contiennent des substances toxiques nocives pour les habitants d’un logement.

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Quelles sont les conséquences sur la santé des particules ?

Toux, irritations, asthme, maladies respiratoires ou cardiovasculaires : les particules dans vos logements peuvent avoir des conséquences sur votre santé.

Plus elles sont petites (particule fine), plus elles sont susceptibles de pénétrer dans les voies respiratoires et de provoquer ou d’aggraver ces problèmes de santé. Elles s’accumulent au cours de la vie et leur impact va au-delà du temps d’exposition.

Certaines particules sont même classées cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Quelle est l’origine des particules dans votre logement ?

Pour vous aider à limiter la présence de particules dans votre logement, voici les trois sources d’émissions à prendre en compte pour améliorer la qualité de l’air de votre intérieur.

Les équipements

Une ventilation mal entretenue ou calfeutrée empêche le renouvellement de l’air et augmente la concentration des particules. Le type de chauffage que vous utilisez a également des conséquences sur la pollution de l’air.

Les usages

Le manque d’aération est la première cause de concentration des particules à l’intérieur. Veillez à aérer quotidiennement votre logement, et ne calfeutrez pas les entrées d’air de vos fenêtres ou vos grilles d’aération.
Les produits ménagers et le chauffage polluent également l’air de votre logement. Quant aux plus petites particules, elles proviennent essentiellement de combustions, à savoir, le tabagisme, la cuisson des aliments, ou encore l’encens.

Les conditions climatiques

La concentration des particules est enfin liée aux saisons. En hiver, elles sont plus élevées en raison du chauffage. Au début du printemps, elles sont provoquées par les activités agricoles et la prolifération des pollens.

Quel est le taux de particules dans un logement ?

Sur un échantillon de foyers français, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a relevé des concentrations annuelles moyennes de 19,1 μg/m3 pour les PM2,5 et de 31,3 μg/m3 pour les PM10. Or l’OMS recommande une concentration maximale de 10 μg/m3 pour les PM2,5 et de 20 μg/m3 pour les PM10. Face à ce constat, il est important de veiller à limiter leur présence chez vous afin de préserver votre santé.

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Quelles mesures pour réduire les particules dans votre habitat ?

Si vous ne pouvez éliminer totalement les particules dans votre logement, des gestes préventifs et simples du quotidien peuvent vous aider à diminuer leur concentration.

En prévention

Le premier réflexe est de ne pas fumer dans votre logement. Vous devez également vérifier le bon fonctionnement des systèmes de ventilation et de chauffage. Pour limiter la présence de particules, une règle d’or : s’assurer du bon renouvellement de l’air grâce à une ventilation adaptée à la taille de votre logement et qui fonctionne correctement ! Pensez ainsi à nettoyer régulièrement vos grilles d’aération et à changer les filtres. Veillez, également, au détalonnage de vos portes (espace d’un centimètre sur la partie inférieure des portes de votre logement et de deux centimètres pour celle de la cuisine) afin que l’air puisse circuler dans toutes les pièces.

Au quotidien

Aérer 10 minutes par jour, matin et soir  : un geste simple à adopter hiver comme été ! Cela vous permettra d’éliminer la poussière de votre logement. N’hésitez pas également à ouvrir vos fenêtres lorsque vous bricolez ou cuisinez.

Une hotte reste indispensable pour réduire la diffusion des nanoparticules et d’humidité lors de la cuisson des aliments, et particulièrement lorsqu’il s’agit de friture.
Enfin, cuisinez à une température plus basse. De 180°C à 197°C, l’huile d’olive dégage de 10 à 24 mg/m3 (particules en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 μ). Pour diminuer ce taux de polluants, il est recommandé de cuisiner en-dessous de 180°C.

Comment mesurer le taux d’humidité de votre logement ?

Conseils au quotidien

En cas de travaux

Lorsque vous faites des travaux, n’oubliez pas de bien aérer votre logement afin de limiter la concentration de poussières !
Si vous changez vos revêtements de sol, veillez à ne pas obstruer l’espace sous les portes : il est indispensable pour permettre à l’air de circuler.

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